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Le livre que chaque écrivain en herbe se doit de lire

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Intéressant! Merci #GoodRead Thanks for posting

LIBRE DE PENSER

Si vous voulez devenir écrivain, il y a avant tout deux choses que vous devez impérativement faire : lire beaucoup et beaucoup écrire. Il n’existe aucun moyen de ne pas en passer par là, aucun raccourci.

Tel est la vérité sortant du livre « écriture : mémoire d’un métier » par Stephen King. Il nous fait remarquer que, pour écrire, il faut avoir les bons outils. Et, pour ce faire, il faut lire pour se familiariser avec la médiocrité ; et écrire, forcément…

Entre autres, cela permet de détecter ce qui est nul dans nos propres textes et de les adapter en conséquence.

La boite à outils est simple à ranger : mettez-y de la grammaire, du vocabulaire et une pointe de style. À vrai dire, vous pouvez la remplir de ce que vous voulez. Parlez de ce que vous connaissez. Ne vous amusez pas à étaler des mots ou des formes que vous ne maitrisez…

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Creative writing (by the author of « The Devil wears Prada »)

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Glamorous Murder [FR]

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bandeau-anglais-linkDepuis quelques années maintenant nous avons vu fleurir et prospérer une quantité impressionnante de séries policières très sophistiquées à la télévision venant principalement des Etats-Unis. L’intérêt pour le crime et sa narration sont loin d’être nouveau pour le public. Les films de gangsters des années 20 et 30 ainsi que le succès de Sherlock Holmes ou Agatha Christie sont là pour en attester. Ce qui me paraît nouveau en revanche c’est une évidente glamorisation des personnages principaux via les techniques modernes dans le traitement de l’image, la mode et le maquillage.

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Esthétique du crime
Dans de nombreuses séries, le crime est présenté en introduction à l’épisode, de façon très détaillée et totalement réaliste. Des études très poussées sont faites pour rendre la scène la plus authentique possible. C’est réussi. Le spectateur en ressent un effroi immédiat et saisissant. Ainsi sont posés instantanément le propos et le point de vue de la narration: Le Monde est empli d’horreurs, le vice peut surgir à tout instant d’une vie confortable et les forces du Bien sont là pour nettoyer ce bazar et endiguer le Mal. Toutes les équipes sont en place: médecins, soigneurs, pompiers, agents de sécurité, le travail d’équipe est glorifié comme garde-fou salvateur. Au centre, désinvoltes mais impériaux, surgissent à leur tour les enquêteurs, les inspecteurs. Blasés mais préoccupés, leur professionalisme s’impose comme la force singulière, porteuse de justice, au centre du brasier. Malmenés, trahis, horrifiés par le Mal, ils Esprits-criminels-Shemar-Mooresont ceux qui vont faire le tri dans les décombres, déjouer les pièges et refaire jaillir le Bien au delà de cet Enfer. Nous les suivons, avides et solidaires, dans cette quête éperdue. Ils prennent des coups, encaissent des désillusions, subissent des injustices, d’où ils finissent toujours par surnager, blessés mais debouts, affectés mais triomphants, pour leur gloire et pour notre réconfort.

Eternité du Bien et du Mal
Ces ressorts sont observables, sur une minute comme sur une saison entière. Car nous sympathisons avec les personnages, qu’ils soient juristes intraitables, accusés à tort, criminels repentis, policiers canailles, la panoplie est infinie. C’est le jeu des scénaristes et producteurs. Au sein d’un cadre perceptif aux données stables – Justice, loi, prison, serment d’allégeance, sens de l’honneur, appartenance à une famille, solidarité communautaire – réside une infinité de possibilités : le policier corrompu, le criminel qui sauve une vie, l’avocat insoupçonnable qui bascule dans le vice, notre perception est soumise à tous les espoirs et tous les revirements. C’est ce qui en fait l’addiction, nous savons que le Monde est plein de vices et nous partons du postulat que nous voulons faire le Bien, nous sommes conscients que nous avons tous une part de vice en nous, éveillée ou non. Ce que les séries nous disent, nous apprennent ou nous rappellent, c’est que ni le vice ni la vertu n’est éternel. Un justicier pourra fauter et un criminel pourra agir pour le Bien. En cela elle ont un aspect très religieux non revendiqué. Cela étant dit, ce que j’observe à titre personnel, c’est que le crime est ce côté obscur diabolisé, celui d’une armée de l’ombre que les hommes de Bien s’échinent à dominer. Kelly-giddish-NYSUL’ambivalence du Bien et du Mal est évoquée mais pas centrale. L’impression générale qui s’en dégage est que la police, glamorisée, est le recours éternel, la base du raisonnable. Il me paraît toujours troublant de présenter des acteurs impeccablement mis pour parler d’horreurs et d’abominations. Est-ce un choix purement esthétique – faire contraste entre le vice et la vertu – ou idéologique – effrayer le spectateur pour lui faire choisir le camp du Bien?


Demi-sommeil et suspension du sens critique

Le fait même de regarder une fiction, consiste à se plonger dans un demi-sommeil, s’abandonner au récit proposé et se placer en récepteur d’un message. Cet état second brouille le libre-arbitre et suspend le sens critique par intermittence quand nous sommes soumis à des phases de plaisir ou de déplaisir. Que nous soyons séduits ou horrifiés, nous sommes transportés dans un ailleurs émotionnel qui nous transforme à tout jamais. Nous gardons une partie de l’histoire chargée de ses codes métapolitiques. L’accumulation de ces séries télévisées (les formats se suivent et se ressemblent), la standardisation de leur esthétique glaçante, conduit à se questionner sur leur portée idéologique. Parfaitement réalisées, sont-elle pour autant inoffensives?

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D’autres questions se posent. Je tenterai d’y répondre quand j’irai enquêter sur place ; )

Qui pilote et finance ces productions? Qu’en est-il des budgets?

Qu’en est-il des intentions politiques des créateurs de ces séries? Ont-ils des buts ultimes?

Quel homme peut-il être infaillible? Que signifie le choix d’un métier de justicier?

Quels motifs personnels poursuivent ces justiciers?

Quelles incidences ont ces séries sur le monde réel?

NdR: Des criminels accomplis ont expressement dit qu’ils tiraient leurs motivations du visionnage d’un film. Exemple: Redouane Faïd a clairement affirmé qu’il a visionné le film «Heat» des dizaines de fois pour s’en inspirer pour ses braquages. De nombreuses idées de dissimulation, d’attaques et d’évasions sont présentes dans les séries et dans les journaux télévisés et émissions d’enquêtes.

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La Prétention au Bonheur

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Une petite salve Célinienne pour finir l’année 2013 !
English readers, try to find about this author if you didn’t already

BIRD-OREGRAPHY

Vidéo Publié le

http://www.20min.ch/ro/videotv/?vid=340868&cid=124

Filmed at Gretna Green, Scotland

Je fais ça tous les matins

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WOAW-ART ou WHA-ART

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bandeau-anglais-linkLe «Wha» Art ou «Woaw» Art est l’art de l’épate, du coup d’éclat, du «plein les yeux», l’art du spectacle comme fin en soi. La subjugation facile et rapide, au détriment de la consistance et de l’histoire, voire de la sincérité.

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Expo locale reprenant à son compte les codes de l’art dit «monumental», très visible et sans autre objet que le divertissement…

J’ai lu 100 fois la phrase «l’artiste se réapproprie l’espace» ou «réinterroge notre perception» qui ne veut pas dire grand chose si ce n’est de décrire le principe d’émission et de réception par du verbiage bon marché, qui semble recopié d’exposition en exposition.

Beaucoup de créations aujourd’hui font œuvre de sensation à effet immédiat qui laisse une sensation de manque, d’attente d’une épaisseur, ou d’une portée théorique, fût-elle courte ou modeste. Ca brûle sans fumée, c’est majestueux sans envergure, brillant sans éclat, envahissant pour l’espace, pas pour l’esprit. Prenons par exemple le fameux chien de Jeff Koons à Versailles ou l’installation gigantesque de Boltanski au Grand palais en hommage aux morts d’Auschwitz. Je ne rejette pas le principe en soi, mais leur résonances médiatique et conceptuelle me paraissent totalement exagérées.

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Quand je vois ça j’ai envie de partir en courant. When I see this it makes me wanna run

A-t-on donné l’idée aux créateurs que tout homme est un messager et que toute chose a un sens? L’art s’est-il noyé dans son infini? Une piste de BMX installée au Grand Palais <<< Voir photos et vidéos >>> est tout aussi grandiloquente et majestueuse qu’une installation de Boltanski. A-t-elle moins de droit que cette dernière d’être vue comme un prisme de sens? Une transcendance terrestre? Un sujet de ravissement? C’est cela qui est recherché : le ravissement sans cause. Je propose donc de catégoriser ce type d’art par le terme «Woaw Art» qui peut représenter la surprise immédiate et sans lendemain en français comme en anglais. En prime le terme «Wha» abbréviation orale de «What» peut se substituer à Woaw pour indiquer la surprise du visiteur en quête de sens qui reste sur sa faim. On échappe ainsi au WTF (What The Fuck-De quoi s’agit-il bon sang) Art qui pourrait aussi convenir. Le Woawart ravira donc les publics faciles, les coureurs de cocktails plutôt que les chercheurs d’or, les âmes trop captives et les cachetonneurs.

La liberté d’action, de sensation et de pensée est précieuse, chacun doit pouvoir créer et apprécier l’art sans le poids du sectateur, du critique moqueur et du respect des génies. Mais quand vous voyez que l’hystérie se collectivise, que la mauvaise foi devient référence et que l’artificialité est célébrée, cela donne envie de lancer un cri d’alerte, tirer l’alarme qui ne se ferait sinon que dans l’aigreur et les murmures, la rancune et le contournement. Il y a tous les niveaux de revenus, il y a tous les niveaux de conscience, ce serait bien si ceux-ci se rencontraient plus souvent.

Comme dans d’autres domaines (télévision, travaux publics…) les financements soutiennent des aberrations. La machine infernale est lancée et les langues se lient à la fatalité. «Puisqu’il en est ainsi». Les décisions deviennent définitives. Le temps efface des choses ou des pensées valeureuses, oublie des héros, des génies, d’autres fois, il porte au pinacle des arnaqueurs ou des horreurs esthétiques. C’est peut-être ce qui a porté un temps le maître du vide : Andy Warhol. Il semblerait qu’une blague potache consistant à présenter des boîtes de soupe et des paquets de lessive comme de l’art soit devenu une institution. Il a dénoncé un travers, c’est devenu une pose, puis un procédé, maintenant un métier à part entière (produire du concept à partir de rien). L’idée comme l’action est devenue une fin en soi, gravée dans le marbre de l’Histoire de l’Art. Partout où vous vous tournez dans les publications artistiques américaines, surgit tôt ou tard le nom d’Andy Warhol. Ce que je fais d’ailleurs moi aussi aujourd’hui ici, prolongeant une spirale infernale qu’il n’aurait peut-être pas renié.

Je propose donc, avec une malice prétentieuse et une lucidité résignée, la création du groupe de pensée nommé Sick of Andy Warhol (S.A.W), une Rage against Andy Warhol (R.A.W.) pour renier la Joie d’Andy Warhol (J.A.W) et le Love of Andy Warhol (L.A.W.). Que tout ceux qui ont été exaspérés un jour par la prégnance de l’artificialité dans l’Art, du recyclage de la contestation, de la célébration d’arnaques intellectuelles et de pompeux verbiages, rejoignent ce groupe, sans haine mais résolus à éclaircir la voie.

Merci

PS : La prochaine fois je vous parlerai de ma Woody Allen Rant (W.A.R.)

ANNEXE :
Une œuvre d’art doit-elle avoir une histoire, un début et une fin? Une justification? Un but? Ou bien le droit de créer est-il un absolu sans limite? Si limites il y a, ce sont celles du regardeur, celles qu’il s’impose à lui-même (autant qu’il le peut…certaines formes d’art comme le graph prenant d’assaut les regards) celui-ci se détourne de ce qui le rebute ou de ce qui ne lui paraît pas justifié. Or on ne peut nier que le monde esthétique comporte son lot d’influenceurs, de lanceurs d’alerte, d’investisseurs qui sculptent le marché de l’offre et donc celui de la «sensation collective». Et donc celui des courants picturaux et la valeur marchande des œuvres. Quelle est la part d’intention et celle du suivisme dans les fluctuations de l’offre et la demande? Eternelle question peut-être insoluble. On peut cependant identifier clairement les abus de l’esprit, les outrances volontaires et les provocations éventuelles. Ce qu’on peut espérer d’une œuvre d’art, d’un artiste, c’est une certaine épaisseur, une vérité (crue ou non) qui l’habite, pas le discours qui l’accompagne, qui est parfois une invention ou un délire. Le storytelling ne suffit pas. Il fonctionne s’il est au service d’une authenticité. C’est peut-être ce qui distingue l’art de la décoration?

deco-mag2013
La décoration aussi se pique de couleurs acidulées et de formes étranges, inattendues…

Voir aussi :

http://coordination-defense-de-versailles.info/html/2008/2008-09-11_LE-FIGARO_Jeff-Koons-a-Versailles.html

http://coordination-defense-de-versailles.info/wp/tag/koons/

http://www.schtroumpf-emergent.com/blog/

On m’oblige à travailler

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J’ai écris des articles mais je dois les taper maintenant. Le travail m’en empêche. J’envisage de saisir la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

I’m forced to work. I wrote articles but I need to type them now. Working hours prevent me to do so. I’m thinking about taking it to the European Human rights Court.

Pneu sans chambre à air – Air-free tire

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J’écris des articles en ce moment. Je suis partagé entre l’envie de bavarder, voire polémiquer et celle de me taire. Car l’opinion d’un seul être humain n’a pas beaucoup d’importance quand on y réfléchit. Je vais céder à la tentation de communiquer, lancer une question publiquement. Peut-être le fait-on quand un sujet devient trop insupportable pour le silence des pensées. En attendant ces futurs articles que je dois taper et traduire en anglais, voici une vidéo qui peut elle aussi donner à réfléchir. La question est: une innovation crée-t-elle ou annule-t-elle des opportunités ? Haha…